Contrairement aux textes écrits, les films utilisent généralement trois types courants de dispositifs artistiques. Ces dispositifs, bien qu’assez évidents une fois décrits, peuvent ne pas être immédiatement apparents pour un jeune spectateur. Les éducateurs peuvent aider les élèves à identifier ces appareils, à définir leurs caractéristiques et à comprendre comment ils se rapportent au film ou au film en question. La répétition de cet exercice permettra au jeune spectateur de devenir compétent pour faire rapidement le lien entre les dispositifs artistiques utilisés par les cinéastes et le sens sous-jacent du film.
Le programme ELA d’aujourd’hui a ses racines dans la littérature des 17e, 18e et 19e siècles. Les histoires qui intéressaient les gens de l’époque et s’exprimaient par l’écrit. Cependant, les jeunes d’aujourd’hui feront l’expérience de la grande majorité de la narration par le biais d’écrans (télévision, longs métrages, jeux vidéo ou Web). Ainsi, pour rester pertinents, les éducateurs modernes doivent aborder les histoires racontées sur les écrans ainsi que celles dans les formats écrits traditionnels.
Les trois niveaux de dispositifs artistiques sont :
1) Éléments et dispositifs traditionnels de la fiction dans les romans et les nouvelles
De nombreuses heures d’instruction ELA actuelle sont consacrées aux éléments et dispositifs de fiction. Ils comprennent : l’intrigue, le développement du personnage, le protagoniste, l’antagoniste, le prologue, la phase d’exposition, la crise, l’action montante, l’action descendante, le dénouement, la voix de l’épilogue, le symbole, la préfiguration, le flashback, l’imagerie, l’ironie, le repoussoir, l’archétype, le motif, etc. Ce sont également présents dans les scénarios et l’analyse de ces éléments et dispositifs dans le milieu du film peut aider les élèves à comprendre leur utilisation dans les textes écrits.
2) Dispositifs traditionnels de la scène
Il s’agit notamment des décors, de l’éclairage simple, des costumes, des accessoires, des effets sonores, du choix des acteurs, de la chorégraphie du mouvement, de la musique et de la danse. La réponse à la musique et à la danse est une chose à laquelle de nombreux jeunes téléspectateurs sont déjà habitués, car ils sont un élément crucial de nombreuses productions cinématographiques et cinématographiques populaires.
3) Méthodes cinématographiques
Cette couche d’expression artistique comprend l’angle de prise de vue, le mouvement de la caméra dans la prise de vue, la musique/les effets sonores, le montage, les couleurs/éléments visuels et les niveaux d’éclairage.
En conclusion, aucune méthode unique d’adaptation du programme ELA à l’environnement numérique actuel n’a été convenue. De nombreuses discussions et différentes méthodes existent. Cependant, quelle que soit la méthode, les étudiants bénéficieront en fin de compte d’avoir les outils pour donner un sens à ce qu’ils voient à l’écran. L’aspect important à retenir de cette écriture est que chaque cours ELA (de la 6e à la 12e année) devrait consacrer une partie substantielle de ses cours à l’analyse d’histoires à travers des films et des films documentaires.